Premièrement, je crois personnellement qu’initialement le pourboire vise à démontrer notre appréciation du service rendu, tout en impliquant de manière implicite que le revenu de votre coiffeur/se ne serait pas suffisant pour que celui/celle-ci jouisse d’un revenu à la hauteur de son talent. 

J’ai beaucoup méditer sur la question quand j’ai commencé à travailler à mon propre compte et j’en suis venue à la conclusion suivante : 

J’ai le pouvoir de choisir mon revenu en fonction de la valeur que j’estime apporter à mes clientes. J’ai donc le luxe de choisir le prix qui se rattache à mes services.

Cette réflexion a mené à l’abolition du pourboire lorsque ma cliente paie pour son service. Bonus, ça enlève le moment malaisant où ma cliente me demande « Combien je dois laisser pour que ce soit un bon pourboire? »

Ceci étant dit, je suis une privilégiée dans mon industrie et ma réalité est loin de ressembler à la grande moyenne des coiffeurs au Québec. 

Je crois qu’il serait très difficile pour les salons de survivre s’ils avaient à augmenter significativement les revenus de leurs coiffeurs et les pourboires sont une solution tant pour les propriétaires que les employés en salon.